De tonton Gaston à votre copine Gertrude en passant même par le médecin généraliste…
Les mythes sur l’allaitement ont la vie dure ! 🫣
Et s’il était temps de démêler le vrai du faux ?
Dézinguons les croyances sur l’allaitement les plus répandues ! 📢
1 – Le lait maternel n’est pas assez nourrissant
De nombreuses mamans allaitantes ont déjà entendu cette phrase cinglante :
“Mais voyons, il est affamé cet enfant, donne-lui un p’tit complément !” 😬
Et pour cause, la plupart des gens sont habitués au rythme très cadré du biberon. Par conséquent, ils sont surpris de constater qu’un bébé allaité puisse téter tout au long de la journée… Et ils interprètent cela comme l’indice d’un lait pas assez nourrissant.
🚨 Alerte : c’est tout l’inverse.
Le lait maternel est d’une incroyable richesse nutritionnelle.
Et il est si parfaitement adapté à la physiologie du petit être humain qu’il se digère entre 20 minutes et 2 heures.
Par ailleurs, l’allaitement n’est pas seulement un geste nourricier. C’est aussi une formidable réponse au besoin de réconfort du nourrisson. 🥰
Sans compter que la production de lait fonctionne selon le concept de l’offre et de la demande. Plus l’enfant tète et plus la mère produit du lait.
Il est donc tout à fait naturel qu’un bébé allaité réclame souvent !
2 – Choisir d’allaiter, c’est exclure le papa
Certaines femmes enceintes ont envie d’allaiter. Mais finissent par renoncer à ce choix, par peur de ne pas laisser sa place au papa… Un papa qui, bien souvent, rêve de donner tendrement le biberon pour créer du lien avec son enfant.
Vous êtes face à ce dilemme ? Lisez ces quelques mot. ⬇️
Il existe mille et une façons de construire une relation de complicité avec son bébé. Un papa qui ne nourrit pas son enfant, n’en est pas moins un papa qui… change, habille, lave, berce, câline, joue, promène et tant d’autres précieux gestes du quotidien !
D’autre part, l’allaitement n’est pas qu’une question de duo mère-enfant. Le père a son rôle à jouer dans l’aventure lactée. S’il s’inscrit dans une posture de soutien, il favorise son bon déroulement, et ça, ça n’a pas de prix. 😉
3 – L’allaitement, ça fait mal
Bien sûr, allaiter implique de nouvelles sensations. Les mamelons ont parfois besoin d’un petit temps d’adaptation.
⚠️ Mais souffrir le martyre à chaque tété n’a absolument rien de normal !
En effet, lorsque les crevasses se multiplient et qu’une forte douleur persiste, c’est le signe d’un problème.
➡️ Il peut s’agir d’une difficulté liée à la position du bébé ou à sa succion.
Pas de panique, des solutions existent. Ne restez pas seule, consultez une conseillère en lactation.
4 – Allaiter plus de 3 mois est inutile
Si beaucoup de personnes sont attendries devant un nouveau-né au sein. Les regards deviennent vite plus perplexes quand celui-ci grandit. Certains sont persuadés qu’allaiter après 3 mois ne sert à rien. Les plus tolérants vont jusqu’à 6 mois voir 1 an.
Puis, seuls quelques extraterrestres continuent à normaliser l’allaitement… 😂
Mais que dit réellement la science à ce sujet ?
📍 L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) est très claire à ce sujet. Elle recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et la poursuite de l’allaitement jusqu’à au moins 2 ans, en complément d’une alimentation solide.
➡️ Et pour cause, le lait d’une mère qui allaite un bébé de 3 mois est tout aussi riche que le lait d’une mère qui allaite un bébé de 18 mois. Une étude menée en 2005 tend à penser qu’il le serait même plus !
D”ailleurs, entre 1 et 2 ans, le lait maternel couvre encore 29 % des besoins en énergie, 43 % des besoins en protéines, 36 % des besoins en calcium, 75 % des besoins en vitamine A, 94 % des besoins en vitamine B12 et 60 % des besoins en vitamine C. Sans compter ses innombrables facteurs de protection dont l’enfant bénéficie même bien après 2 ans…
Plutôt encourageant ces quelques chiffres, non ? 🤗
5 – La taille des seins influe sur l’allaitement
Avoir des petits seins peut-il mettre en péril votre allaitement ? Une forte poitrine est-elle synonyme d’une bonne production de lait ?
Aussi logique que cela puisse paraître, la réponse est non !
💡 La taille de la poitrine n’a aucun impact sur le bon déroulement de l’allaitement. En effet, ce n’est ni la forme ni la grosseur qui influe sur la production de lait, mais les hormones et la glande mammaire. Après l’accouchement, c’est la prolactine qui engendre la montée de lait puis la succion régulière du bébé qui entretient cette lactation, elle-même produit par la glande mammaire.
Seuls des mamelons ombiliqués peuvent induire une difficulté à allaiter.
Raison pour laquelle la très grande majorité des femmes peut physiologiquement allaiter.
Et vous, quelles sont les idées reçues sur l’allaitement que vous aimeriez débunker ? 👀