Tout savoir sur le métier de Kraamzorg

brassière shiva tire allaitement

Le post-partum est parfois une période de vulnérabilité

Entre les modifications hormonales, le manque de sommeil, le corps qui ne s’est pas encore remis de l’accouchement, la perte de repères avec l’arrivée d’un nouveau bébé… De nombreuses mamans sont confrontées au “baby blues, médicalement appelé dépression post-partum.

Face au manque de soutien des mères, est né le métier de Kraamzorg.

Et il mérite d’être mis en lumière. 😉​

Qu’est-ce qu’une Kraamzorg ?

Le terme “kraamzorgsignifie en néerlandais “soins” liés à la “maternité. On pourrait le traduire littéralement par “préoccupations de maternité“. Ce métier vient tout droit des Pays-Bas où il est très connu. En France, il commence tout doucement à voir le jour

Alors, concrètement, qu’est-ce qu’une Kraamzorg ? ➡️​ C’est simple, une Kraamzorg n’est autre qu’une professionnelle qui facilite le quotidien des mamans en post-partum. Sa mission ? Soutenir les mères, et plus généralement les familles, qui viennent d’avoir un bébé !

Les missions de la Kraamzorg

Rien qu’à la description, vous vous dites : “c’est chouette !” (oui, on a pensé la même chose 😍​)

Mais que peut-on demander à cette Mary Poppins des temps modernes ? 👀​

Eh bien, précisément, tout ce qui peut aider la famille dans la gestion du quotidien ! Son soutien est à la fois d’ordre organisationnel (aider dans les tâches de la maison) et psychologique (offrir de l’écoute et des conseils). Il implique aussi de l’accompagnement autour de la parentalité et de l’allaitement. Bref, les missions de la Kraamzorg sont diverses et variées

En voici quelques exemples :

  • Préparer un repas (cuisiner des assiettes ressourçantes, prévoir des menus à congeler pour le reste du mois, faire participer le papa et en profiter pour un temps d’échange…)
  • Plier du linge (ou faire la vaisselle, nettoyer les sanitaires, passer un coup d’aspirateur…)
  • Faire quelques courses (ou récupérer un colis, aller chercher un drive…)
  • Emmener les aînés à l’école (ou au parc, leur proposer une activité ludique, les aider à trouver leur place de grand frère ou grande sœur…)
  • Garder bébé le temps d’une douche chaude, d’une sieste ou même d’une nuit
  • Aider à la mise en place de l’allaitement (informations sur l’allaitement, fonctionnement du tire-lait, accompagner la mise au sein…)
  • Guider autour de la parentalité (coliques, RGO, pleurs du nourrisson, sommeil, diversification…)
  • Orienter vers d’autres professionnels (médecin, sage femme, conseillère en lactation, psychologue…)
  • Vérifier des points de suture (après une césarienne, une épisiotomie, une déchirure…)

Quelle est la formation d’une Kraamzorg ?

Au regard de ces multiples fonctions, il est normal que vous vous posiez la question :

Est-ce qu’il y a des critères de formation pour devenir Kraamzorg ? 👀​

La réponse est : oui (et c’est rassurant) ! ✅​

Les Kraamzorg sont généralement issues de secteurs professionnels médicaux : ce sont des sages-femmes, des infirmières, des auxiliaires de puériculture… Et elles bénéficient en complément d’une formation plus spécifique autour du post-partum (exemples : l’allaitement, le sommeil de bébé, le portage…) De quoi leur permettre d’intervenir avec une véritable expertise !

Faire appel à une Kraamzorg : quel est le prix ? Peut-on être remboursé ?

Aux Pays-Bas le métier de Kraamzorg nécessite 3 ans d’étude et relève d’un diplôme d’Etat. Et toute femme qui vient d’accoucher peut bénéficier de 49 heures d’intervention pendant 8 jours !

Malheureusement, la donne est bien différente en France

Le métier est encore méconnu chez nous. Si bien qu’il ne fait pas l’objet d’un remboursement par la sécurité sociale (30 % de dépression post-partum en France contre seulement 13 % aux Pays-Bas, est-ce vraiment une coïncidence ? 😒​)

Par contre, bonne nouvelle, l’intervention d’une Kraamzorg est éligible au crédit d’impôts de 50 % ! Dans certaines circonstances, elle peut même bénéficier du CMG (Complément de Mode de Garde).

Les tarifs d’une Kraamzorg sont variables. En moyenne, il faut compter une trentaine d’euros l’heure.

Je veux une Kraamzorg : où trouver ma fée du post-partum ?

Bien que le métier soit encore rare en France, il en existe quand même !

Si vous habitez du côté d’Annecy, n’hésitez pas à contacter Mogoya. 👋​

Camille, la fondatrice de Mogoya, a créé son entreprise sur le modèle des Kraamzorg tout droit venu des Pays-Bas. Elle propose un service d’intervention à domicile pour les familles (les couples comme les familles monoparentales) qui ont un ou plusieurs enfants entre 0 et 3 ans !

Vous habitez une autre ville et vous avez une (super) Kraamzorg à recommander ?

N’hésitez pas à partager vos bonnes adresses en commentaires ! 🙏​

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