La charge mentale de l’allaitement

Brave Margot Gisèle 8

La charge mentale de l’allaitement : en parler pour l’alléger

Allaiter, ce n’est pas « juste » nourrir son bébé. C’est un acte intime, puissant, parfois difficile, souvent épuisant. Et s’il est vécu comme un lien privilégié entre une mère et son enfant, il s’accompagne aussi, pour beaucoup de femmes, d’une charge mentale souvent invisible mais bien réelle.

C’est quoi, la charge mentale de l’allaitement ?

On parle souvent de charge mentale dans le cadre domestique : cette gestion invisible du quotidien que portent majoritairement les femmes. Mais cette notion s’applique aussi très bien à l’allaitement.

Il ne s’agit pas uniquement d’un acte physique. Allaiter, c’est aussi penser à tout, tout le temps :

  • Avoir toujours un vêtement adapté à portée de main
  • Gérer les tétées de jour comme de nuit
  • Anticiper les sorties avec les besoins de bébé
  • S’assurer de bien s’alimenter pour avoir assez d’énergie et de lait
  • Se renseigner sur la lactation, les positions, les pics de croissance
  • Justifier ses choix d’allaitement à l’entourage…

Et dans de nombreux cas, cette responsabilité repose uniquement sur la mère.

Pourquoi on n’en parle pas assez ?

Parce que l’allaitement est encore trop souvent idéalisé. On le présente comme « naturel », « instinctif », alors qu’il peut être semé d’embûches. On minimise la fatigue. On célèbre les bienfaits sans toujours reconnaître ce qu’il demande au quotidien.

Résultat : beaucoup de jeunes mères culpabilisent d’être fatiguées, de vouloir faire une pause, ou même d’avoir envie d’arrêter. Et parce que cette charge est rarement verbalisée, elle pèse encore plus lourd.

En parler, c’est déjà alléger

Mettre des mots sur ce que l’on vit, c’est un premier pas pour sortir de l’isolement. Et c’est aussi un moyen de :

  • Normaliser les émotions contradictoires : on peut aimer allaiter et être à bout. Les deux ne s’annulent pas.
  • Partager la responsabilité : le coparent peut, lui aussi, jouer un rôle actif (préparer un espace confortable, apporter de l’eau, s’occuper des tâches annexes, gérer les nuits…).
  • Demander de l’aide sans culpabilité : proches, consultantes en lactation, groupes de soutien, forums, professionnelles de santé…
  • Choisir ce qui vous fait du bien : continuer, faire une pause, tirer son lait, sevrer… Il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon d’allaiter. Il y a juste la vôtre.

Chez Brave Margot, on milite pour une maternité plus douce

Nos vêtements sont pensés pour alléger votre quotidien, pas seulement avec des zips bien placés ou des tissus confortables. Mais aussi parce qu’ils vous rappellent, chaque jour, que votre bien-être compte.

Vous avez le droit de faire passer vos besoins en premier. Vous avez le droit d’être fatiguée. Et vous avez surtout le droit de parler de ce que vous vivez, sans filtre.

💬 Et vous, comment vivez-vous cette charge mentale ?

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